Les fortifications de l'Ametlla de Mar

Les fortifications de l'Ametlla de Mar

Les fortifications de l'Ametlla de Mar
Les fortifications de l'Ametlla de Mar
Les fortifications de l'Ametlla de Mar
Les fortifications de l'Ametlla de Mar
Les fortifications de l'Ametlla de Mar
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Les fortifications de l'Ametlla de Mar
Les fortifications de l'Ametlla de Mar
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LA DÉFENSE CÔTIÈRE DE L’AMETLLA DE MAR Comme c’est le cas dans beaucoup de communes, le littoral de l’Ametlla de Mar a été fortifié pendant la guerre civile espagnole, surtout à partir de 1937, car on redoutait un éventuel débarquement du côté des nationalistes, en provenance de Majorque. Bien que ce débarquement n’ait jamais eu lieu, le processus de fortification s’est poursuivi tant que cela a été possible. On peut actuellement trouver ces fortifications à Sant Jordi d’Alfama, à Cala Mosques, à la Cala Nova, au Port de l’Estany et à la Punta de l’Aliga, pour ne citer que quelques endroits. Elles couvrent donc toute la commune du nord au sud, deux positions se détachant à l’heure actuelle. Il s’agit de Sant Jordi d’Alfama et du Port de l’Estany, essentiellement pour des raisons de visibilité et de conservation. C’est évident dans le cas de Sant Jordi d’Alfama, puisqu’en dehors du spectaculaire nid de mitrailleuse qui se situe à la pointe, on peut trouver, presque au niveau de lamer, les restes de deux fortifications datant de périodes très différentes. Au Port de l’Estany, on peut voir un bunker d’artillerie prévu pour une batterie de trois canons, avec des passage souterrains et des salles qui communiquent entre elles, permettant d’abriter aussi bien le matériel que les équipements d’artillerie. Ces fortifications étaient généralement destinées aux bataillons de travail ou de fortification, parfois aidés par des personnes de la commune pour des services qui n’étaient pas strictement militaires, comme par exemple le transport d’eau ou de matériel. Dans ces cas-là, les travailleurs civils touchaient une solde de dix pesetas par jour. Il faudrait également ajouter à tout cela le personnel militaire nécessaire pour doter le reste des défenses complémentaires, ce qui entraînait un grand mouvement de personnes qui, bien sûr, ne passait pas inaperçu dans la commune d’accueil.

CONTRÔLE DE L’ACCÈS AU COMPLEXE MILITARIE L’accès à la Batterie côtière de l’Ametlla de Mar était formé par un premier habitacle de surveillance et par un deuxième contrôle de barrières pour l’identification du personnel. Le complexe militaire était composé de 3 plateformes destinées chacune aux canons en bronze du type obus 15 cm modèle 1891. La Batterie parvînt seulement à disposer de deux de ces pièces d’artillerie. On peut actuellement en voir les supports métalliques, destinés à freiner l’impact du recul de tir de ces canons, déjà obsolètes pendant la guerre. Les obus avait pour mission principale de retenir une tentative de débarquement jusqu’à l’arrivée des forces de soutien, avec l’aide des nids de mitrailleuse et des tranchées prévues tout au long du littoral de l’Ametlla de Mar. La Batterie côtière de l’Ametlla de Mar n’a pas rempli son objectif, puisque le débarquement attendu n’a pas eu lieu.

SITE DE COMMANDEMENT Le site de commandement de la Batterie côtière de l’Ametlla de Mar est un structure rectangulaire située de manière stratégique afin d’assurer le contrôle visuel du Golfe de Sant Jordi. À ce point-là, le responsable militaire de la défense côtière calculait les coordonnées exactes pour faire feu sur les bateaux ennemis. Pour contrôler les mouvements aériens et maritimes qui se produisaient tout au long du littoral de la commune, ils disposaient d’un réflecteur mobile de 90 cm placé sur un camion. Pendant la guerre civile, les difficultés économiques des pêcheurs de l’Ametlla de Mar étaient encore pires du fait que les militaires leur imposaient des jours pour sortir en mer.

BATTERIE CÔTIÈRE DE L’AMETLLA DE MAR En juillet 1936, la guerre civile espagnole éclatait. L’aviation et la marine de guerre insurgée, avec l’aide de leurs alliés italiens et allemands se mirent à bombarder par des attaques incessantes et systématiques aussi bien la population civile que les objectifs militaires républicains. Ce nouveau modèle de guerre a donné lieu à la construction de défenses antiaériennes et côtières sur tout le littoral méditerranéen. La Batterie côtière de l’Ametlla de Mar, que les gens appelaient communément Les Fortifications s’encadrait dans la fortification du littoral catalan pendant la guerre civile espagnole (1936-1939), réalisée par la Generalitat de Catalunya et la lemme République espagnole. L’emplacement de ce complexe militaire est déterminé par sa situation privilégiée qui domine tout le Golfe de Sant Jordi. Le 13 janvier 1939, quand l’armée franquiste occupe l’Ametlla de Mar, elle démantèle l’armement républicain, bien que depuis la fin 1937, la Batterie côtière Les Fortifications avait déjà été abandonnée.

INTÉRIEU DU COMPLEXE MILITAIRE La Batterie côtière de l’Ametlla de Mar présente trois plateformes de tir pour la mise en place des obus et quatre entrées dans l’enceinte intérieure. Deux entrées se trouvent sur le chemin principal ; elles servaient pour l’approvisionnement des poudrières et des salles de rechange. Les deux autres se trouvent aux extrémités de la plateforme de tir et servaient à approvisionner les obus en munitions. Derrière les obus, se trouvent deux portes qui mènent à un puits circulaire où l’on jetait la gaine du projectile. La plateforme de tir dispose également d’un système de drainage creusé en tranchées pour évacuer les eaux de pluie ver la mer. Le complexe intérieur servait de refuge antiaérien en cas de bombardement. Sur le plan le plus haut, on trouve des puits de ventilation et des citernes de récupération d’eau de pluie.